Difficile d’être passé à côté de Shining light, le premier titre d’Aime Simone, qui l’a propulsé sur toutes les radios, deux ans après sa sortie !
Adoubé par le Montreux Jazz festival comme par We Love Green, ce jeune parisien déploie un monde profondément personnel et bouleversant. Tiraillé entre son amour pour l’indie rock et son engagement sur la scène techno Berlinoise, il propose une post pop unique, poétique et précieuse.
Son nouvel album, Oh glory, saisit les instants incisifs de ses voyages entre Berlin, Los Angeles, Vienne, Paris et poursuit la voie d’une musique tout à la fois pop, subtile et DIY.

Passant des murmures aux cris, Zaho de Sagazan s’amuse, se raconte et dissèque les travers humains sur des textes en français d’une sincérité tranchante. Son timbre grave est porté par des rythmes électroniques et des mélodies puissantes.
Bien sûr son album, La symphonie des éclairs, est immense, mais il faut voir Zaho de Sagazan sur scène pour appréhender l’étendue de son talent.
Il y a la voix, les textes, les compositions, l’incarnation, la complicité avec les musiciens, l’union des composantes qui donne naissance à des instants magiques nommés « concerts ».

L’œil rieur, l’air de ne pas y toucher, Voyou tisse des Royaumes Minuscules, des morceaux comme des brèves contemporaines de trois minutes, où les animaux, les végétaux et les humains se fréquentent et s’inspirent.

Pour son nouvel album, il est parti enregistrer les rythmiques au Brésil. Les compositions s’en ressentent, des arrangements pop sur fond de cuivres (il en joue depuis l’enfance) alliés aux flûtes et piano. Comme le dit si bien Radio Nova, « Voyou, la pop française dans ses habits du dimanche » !

Derrière un nom légèrement obsolète et des lunettes rondes, on découvre une voix grave, un phrasé entêtant, des boucles électroniques.
Claude pose des mots, Claude use des synthés et des boites à rythmes, Claude fait partie d’une génération désenchantée et anxieuse mais qui danse.
Bientôt la nuit, le premier titre de son E.P., est un constat comme une promesse. Ce sera une joie de vivre le crépuscule en sa compagnie.

Créée par Margot Oger & Liza Bantegnie, la maison de disques Cartelle se veut féministe,  généreuse, joyeuse & défricheuse.
Pour ces deux DJ set à l’occasion de Baisers Volés, elles voltigeront entre les styles !

“La critique musicale, c’est comme le barbecue — il faut se lever tôt pour voir des femmes s’en emparer »  – Ventoline #2- hiver 2020

Partant de ce même constat pour la création musicale, la maison de disques Cartelle a pour ambition de visibiliser & d’accompagner l’émergence de projets musicaux portés par des femmes, personnes transgenres, personnes non-binaires des scènes indépendantes françaises (de la pop,au post-punk en passant par l’électro et tant d’autres styles).
Elle organise également des ateliers en non mixité choisie d’initiation à la musique et créé des évènements (concerts, rencontres, DJ sets) pour encourager les échanges et rencontres.