FEU! CHATTERTON
Les cinq trublions qui ne cessent de bousculer la chanson française depuis trois albums sont de retour sur scène, pressés d’y présenter leur dernière production, « Palais d’argile », réalisé par Arnaud Rebotini. La verve d’Arthur y est toujours aiguisée, sensible, portée par l’énergie poétique de tout le groupe dans une alchimie sans faille. Un regard à la fois réaliste et malicieux sur notre époque, la place des technologies, l’effondrement, le renouveau. Un ascenseur émotionnel dans lequel ils nous invitent pour passer de l’autre côté du miroir.
USSAR
Il y a les artistes que l’on place immédiatement dans une case dès la première écoute. Et puis il y a ceux qui suscitent, avec bonheur, trouble et interrogation. Sans aucun doute les plus intéressants. Ceux dont on sait que l’on ne va pas se lasser du jour au lendemain, ceux dont on sait, dès la première note jaillie, les premiers mots prononcés, que l’on n’en finira pas de sitôt d’en épuiser les multiples contours. On aura bien sûr compris à quelle catégorie appartient Emmanuel Trouvé, alias UssaR, électron très libre, tourbillonnant sans attache, autour d’une chanson française vrillée, habitée par l’éclat d’un piano, et de subtiles arabesques électroniques.