La voix saturée suscite l’intérêt et la curiosité des chanteurs et musiciens des musiques actuelles. Souvent utilisée dans les courants du rock et du métal, on la retrouve dans bien d’autres styles et sous bien d’autre formes. Growl, Yell Scream, Belting… La famille des voix saturées est grande, mais sous cette esthétique se cache une réelle technique que le « vocaliste » se doit, s’il souhaite pratiquer en toute sérénité et perdurer, de comprendre et de maîtriser. Car cette pratique de chant dit « extrême », accessible à toutes et tous, peut vite voir ses limites et engendrer des problèmes vocaux si son utilisation reste aléatoire.

En s’appuyant de quelques notions techniques, physiologiques, d’exercices ludiques, et de mises en situations, nous tenterons de dépasser toutes les appréhensions associées à la pratique de ce « cri », avec lequel il vous faudra vous familiariser pour enfin le maîtriser. Vous repartirez avec des connaissances nouvelles, et des outils pour pouvoir pratiquer en toute autonomie et crier en toute liberté ! Sensations fortes garanties !

· Analyse de l’appareil phonatoire et de l’appareil respiratoire

· Prise de conscience de sa respiration, de son corps et de son instrument voix

· Le Geste vocal – Définir les étapes de la production sonore

· Les résonateurs

· Travail sur la détente

· La projection sonore

· L’écoute et l’analyse du ressenti

· Le Cri – La saturation : comment cela fonctionne

· Les types de saturation, trouver ses sons saturés

PUBLIC : chanteur·euses, professeur·es de chant dans les musiques actuelles, désirant mieux connaître la pratique dites des « voix saturées ».

INTERVENANTE : Emilie Domergue. Évoluant dans la musique depuis une quinzaine d’années, Emilie Domergue s’est intéressée à tous les styles : du lyrique au hardcore, en passant par la pop, le funk et l’électro.

Ayant grandi dans l’univers du rock, métal, elle a focalisé ses recherches pendant plusieurs années sur le CRI, se formant et évoluant auprès de David Féron.

Toujours dans le but d’apprendre, et d’améliorer la transmission de son savoir, elle se verra participer à une étude menée par des étudiants en orthophonie et encadrée par le phoniatre Gérard Chevailler, sur cette voix dite « saturée ».