Arab Strap
Les débuts d’Arab Strap étaient plutôt confidentiels, leurs premiers enregistrements faits-maison se partageaient entre amis. Mais après le succès inattendu de l’inimitable single The First Big Weekend, le duo de Falkirk, composé d’Aidan Moffat et Malcolm Middleton se sont rapidement retrouvés, avec leurs amis Mogwai, parmi les musiques les plus excitantes et les plus appréciées d’Écosse. Avec leur dernier album As Days Get Dark, le groupe a puisé dans ses fondements sonores pour l’étendre à de nouveaux horizons. C’est un habile mélange du post-rock, de musique électronique subtile, de cordes résonnantes et de la voix mi-chantée et mi-parlée incomparable d’Aidan Moffat.
Lee Ranaldo
Lee Ranaldo (guitariste et chanteur de Sonic Youth) sera de passage à Saint-Malo accompagné de sa guitare acoustique pour un concert intime, mettant en vedette la musique de son récent album In Virus Times — une œuvre acoustique entièrement instrumentale, en quatre parties, écrite pendant la pandémie — ainsi que des chansons plus récentes et quelques reprises surprises.
Death Valley Girls
Fondé en 2014 par la chanteuse multi-instrumentiste Bonnie Bloomgarden et le guitariste Larry Schemel, Death Valley Girls s’illustre depuis avec une musique proto-punk autoproclamée « California Doom Boogie ». Deux ans après Darkness Rains, les Californiennes opéraient avec Under the Spell of Joy un virage significatif en privilégiant mélodies, vocaux et ambiances velvetiennes. Leur nouvel opus Islands in the sky à paraître en février 2023 résonne déjà comme un guide à la guérison spirituelle et une feuille de route pour les futures incarnations du moi. La musique qui en résulte s’annonce être la plus contagieuse et la plus festive de Death Valley Girls à ce jour !
Malik Djoudi
Intimiste, sensuelle : telle est la musique de Malik Djoudi, façonnée à l’envi au fil des albums : Un (2017), Tempéraments(2019). Et, aujourd’hui, Troie. Lequel ouvre un chapitre nouveau, celui d’un parti pris organique dont l’idée a germé après sa dernière tournée. Chevalier d’une pop, épis d’une grammaire concise, sans fioritures, les textes restent fidèles à la simplicité stylistique de l’artiste. Des mots qui sonnent bien, tout simplement. Autant que les mélodies de Troie, qui, idéales compagnes de nos combats quotidiens, font de nos jours les plus belles aurores boréales.
TH da Freak
Depuis quelques années, le jeune bordelais Thoineau Palis s’installe tranquillement mais sûrement sur le devant de la scène indépendante française sous l’alias de TH da Freak. Régulièrement étiqueté « slacker » par la presse, en référence à son évidente obsession pour les guitares décontractées de Pavement, Superchunk, Sebadoh et autres figures d’un indie rock 90 fantasmé. L’éclosion de TH da Freak pourrait faire penser à celle de ses idoles. Car c’est toujours une sorte de miracle quand on y pense, ce moment où un mec « normal» s’empare d’une guitare et devient un super-héros autant capable de nous faire passer de l’autre côté du miroir que de nous accompagner chialer dans notre bière quand nos coeurs se brisent en mille morceaux sur le carrelage glacé de l’âge adulte.