LUNAR POLAR • INTERVIEW session live

Comment avez-vous abordé le fait de jouer en live sans ressentir la présence et la réaction du public ? Comment avez-vous préparé ce live ?

On pourrait croire que c’est moins impressionnant de jouer sans public pourtant c’est un exercice particulier. Finalement, le public par sa présence rassure, motive et donne envie de tout donner. Les applaudissements, les mouvements, les éclats de voix donnent du relief et du sens au live en créant une interaction propre à chaque lieu et à chaque date. On a donc préparé ce live assez différemment de d’habitude, nous nous sommes concentrés sur le son et nous avons axé le travail sur la dynamique ! Très belle expérience !

Cet été, plage ? Scène ? Studio ? Tournage ?

Un peu de tout ça ! On mélange le tout et on repart à fond pour la rentrée septembre 2021 avec un nouveau titre et un nouveau clip…

Dernier coup de cœur musical ?

Cyril : Aurora – Exist for love

Josselin : Foxwarren – To be (mais j’ai beaucoup hésité aussi avec Propagandhi – Victory Lap)

Un rituel avant de monter sur scène ?

Cyril : La traditionnelle bière d’avant-concert (pour chauffer la voix bien entendu)

Josselin : Une courte séance de sport et d’échauffements, et un dernier verre avant de monter

Un endroit préféré à Saint-Malo ?

Cyril : La cité d’Alet ! Mais en vrai je traine le plus souvent du côté… de la médiathèque !

Josselin : La Nouvelle Vague ! (et la mer…)

Un souvenir ou une anecdote de La Nouvelle Vague ?

Cyril : Il y en a tellement ! Si je dois en choisir un, je garde un très très beau souvenir de l’action culturelle réalisée à La Nouvelle Vague autour d’un autre de mes projets « THE BEAR ». Ce jour-là nous avons joué le ciné-concert accompagné d’une classe orchestre de l’école de La Découverte, on était plus d’une trentaine sur scène, un moment magique !

Josselin : Le concert de Cigarettes After Sex, un grand moment d’émotion qui restera dans ma mémoire !

POÉSIE CHEVALIER • INTERVIEW session live

Comment as-tu abordé le fait de jouer en live sans ressentir la présence et la réaction du public ? Comment as-tu préparé ce live ?

Je n’ai pas envisagé ce live comme « un live sans public » mais plutôt comme un spectacle filmé. Je l’ai donc préparé dans cette optique, en soignant autant que faire se peut ce qui relève de l’image : la tenue, la gestuelle, la lumière, la relation à la caméra. Tout au long des quelques chansons que je livre dans cette captation, je suis complètement immergée dans mon imaginaire que j’espère réussir à transmettre aux spectateurs.

Cet été, plage ? Scène ? Studio ? (ou autre chose ?)

Les incertitudes liées à la météo bretonne et à la situation sanitaire m’ont appris à me méfier des programmes… Cependant, malgré les obstacles, mon premier album est prêt. Cet été, je vais donc préparer sa sortie et profiter de la liberté en partie retrouvée. Au plus fort de la saison touristique, je compte m’isoler sur les bords de la mer baltique pour écrire et composer.

Dernier coup de cœur musical ?

J’ai adoré la face B de l’album Chemtrails Over The Country Club de Lana Del Rey que j’écoute en boucle. Elle a la puissance d’un grand classique de la musique folk tout en sonnant très moderne avec l’utilisation de samples. J’ai été surprise car je n’avais pas aimé les premiers titres sortis pour présenter l’album. C’est en écoutant le Concert rêvé que Michka Assayas a récemment consacré à la star américaine sur France Inter que j’ai découvert avec ravissement la beauté poétique et la profondeur philosophique de titres comme « Not All Who Wander Are lost », « Dark But Just a Game » ou « For free ».

Un rituel avant de monter sur scène ?

Avant de monter sur scène, je suis très concentrée. Je m’isole, je ferme les yeux et je respire.

Un endroit préféré à Saint-Malo ?

J’ai deux endroits préférés à Saint-Malo : le bar à cocktails La Fabrique et la plage de Bon Secours pendant le festival La Route du Rock. C’est absolument génial de pouvoir écouter de la musique live tout en étant allongé sur la plage avec des amis !

Un souvenir ou une anecdote de La Nouvelle Vague ?

C’était justement pendant le festival La Route du Rock, en 2019. Le tube de Sharon Van Etten « Seventeen » m’avait tapé dans l’oreille et j’étais curieuse de la découvrir sur scène. J’ai été complètement surprise et bluffée par sa puissance vocale. Elle a parfaitement montré la force, la résistance, voire la violence qu’une femme peut contenir. Sur la scène de La Nouvelle Vague, c’était grandiose !