
Mauviette (Warmduscher en allemand) ? Plutôt costaud au contraire ! Le groupe réunit la fine fleur du rock anglais avec des membres de Fat White Family, Insecure Men, Paranoid London et Childhood. Avec leur rock déjanté, brut et terriblement jouissif, les Londoniens décadents nous prouvent une nouvelle fois à coup de guitares sales que le punk est décidément bien vivant.
Originaire de Savannah en Géorgie, Boy Harsher est un duo électronique qui associe ambiances sombres, rythmiques minimales et chant éthéré pour un résultat incroyablement dansant. Entre EBM, indus et synthwave, les deux Américains refusent de choisir et livrent toujours des performances scéniques mémorables.
Toujours aussi fascinante, Anna Calvi aime jouer avec les extrêmes dans ses morceaux fiévreux et incandescents : alternant le chaud et le froid, passant du murmure aux envolées lyriques, le silence précédant toujours les déflagrations sonores. Guitariste virtuose, l’Anglaise d’origine italienne a livré l’été dernier « Hunter », son troisième album, véritable manifeste à la liberté et au plaisir où elle repousse les limites de sa guitare et de sa voix comme jamais auparavant.
Repéré par ses excellents premiers EP (dont l’incroyable « Silk Spirit ») et des concerts vibrants (notamment avec Metz), Drahla a signé l’année dernière sur le prestigieux label new-yorkais Captured Tracks. Le trio de Leeds excelle dans un post punk abrasif : évoquant les premiers disques de Blonde Redhead ou de Sonic Youth, ces jeunes anglais jouent avec le bruit et pour livrer des morceaux à la fois rageurs et terriblement accrocheurs.
Originaire de Philadelphie et installé à Manchester depuis quelques années, Brian Christinzio alias BC Camplight est vraiment un drôle de personnage. À mi-chemin entre Brian Wilson des Beach Boys et Ariel Pink, l’Américain à la voix aiguë cultive sa folie créative en composant des morceaux pop à tiroirs, complètement barrés et qui regorgent d’idées folles.