L’aboutissement d’un projet d’enregistrement est intimement lié à une organisation rigoureuse sans laquelle l’échec artistique et technique est garanti. Le processus débouchant sur une production de qualité démarre bien avant qu’un interprète ne pénètre dans un studio. Préparer convenablement sa session peut paraître évident mais, dans les faits, peu de musiciens sont suffisamment au point au moment où l’ingénieur du son appuie sur le bouton « REC ». Ce manque d’anticipation donnera, à coup sûr, l’occasion aux artistes d’interpréter un refrain que les techniciens connaissent par cœur : « Je ne comprends pas, j’en mets pas une dedans aujourd’hui… Pourtant, chez moi, ça passait crème ! ». Puisque le succès de vos sessions d’enregistrement dépend de votre abnégation et que, soyez honnête, vous êtes meilleur pour siroter un verre au bord de la piscine que pour cravacher, je vous propose un exercice davantage dans vos cordes en suivant la recette d’un enregistrement qui tourne au fiasco. Pour saboter votre session d’enregistrement, suivez le guide !
LAISSEZ LE CHAOS S’INSTALLER LE PLUS TÔT POSSIBLE !
Lorsqu’un budget conséquent est alloué à l’enregistrement d’un album, il est de mise qu’un réalisateur artistique (« producer » en anglais) soit engagé par la maison de disque pour accompagner le projet tout au long de sa production. Il est censé superviser les aspects artistiques (la composition, les arrangements) et techniques (la prise de son, le mixage, le mastering), fixant une ligne directrice.
D’aucuns pensent que le recul d’une telle personne est bénéfique et apporte un souffle de fraîcheur au projet. En réalité, vous n’avez pas besoin de cet inconnu qui ramène sa fraise à tout bout de champs (d’autant qu’il y a déjà les conjoints des membres de votre groupe pour cela). Cet étranger vous mettrait très certainement des bâtons dans les roues. Considérez-le comme un ennemi ! En outre, votre budget est limité et s’allouer les services de ce tocard est loin d’être donné.
En l’absence de réalisateur, il serait tentant de désigner un membre du groupe comme référent unique en capacité de synthétiser la pensée et les idées des personnes impliquées dans le projet. Si vous pensez qu’il ferait office d’interlocuteur privilégié pour le personnel du studio établissant le lien entre ce dernier et votre groupe, vous vous fourrez le doigt dans l’œil ! Cet individu abuserait vite de son pouvoir pour faire régner une dictature insoutenable. La musique étant synonyme de partage, je vous propose plutôt de laisser la possibilité à n’importe qui de venir mettre son grain de sel à tout instant. Cela tombe bien : c’est la spécialité du mari de la chanteuse et de la nouvelle compagne du batteur (« nouvelle » car nous savons les batteurs frivoles…). Du chaos naît la lumière.
SÉLECTIONNEZ VOS PIRES MORCEAUX !
Au moment du dilemme cornélien de choisir un contenu pour votre disque, prenez soin de sélectionner vos chansons les moins efficaces. Celles qui ne reflètent en rien votre personnalité artistique. Apprenez à les reconnaître pendant vos concerts : ce sont les morceaux pendant lesquels la moitié du public sort se griller une clope… Vous ne trouvez pas dommage que votre (nombreux ?) public n’ait jamais eu l’occasion d’entendre les 8 dernières minutes de vos titres phares ?
S’il s’agit du premier projet studio de votre formation, un total de 4 morceaux ne suffira pas à noyer vos bonnes chansons au milieu de titres insipides. Rentabilisez votre temps de studio en enregistrant un maximum de contenu et ne vous contentez pas du peu de morceaux dont vous seriez satisfait à 100 %. Bâclez l’exhaustivité de votre répertoire (14 chansons tout de même…) dans le créneau horaire étroit qui vous est imparti ! Vous apprendrez ainsi à travailler dans l’urgence ce qui provoquera un stress que vous n’oublierez pas de communiquer à tout votre entourage (technicien compris).
Choisissez aussi les morceaux dont vous ne maîtrisez pas totalement l’exécution.
Il y a toutes les raisons de penser que vous serez meilleur en studio qu’en répétition ; c’est même garanti ! Le passage en arpège du morceau d’introduction vous donne encore du fil à retordre ? Foncez directement faire vos prises sans être certain d’y arriver ! Dites-vous qu’une fois le magnétophone lancé, un miracle va se produire et vous allez vous surpasser. Une séance en studio d’enregistrement est l’occasion rêvée pour tenter les choses difficiles que vous n’osez même pas jouer dans l’intimité de votre salon. Les imperfections et autres
hésitations peuvent donner un cachet sans pareil à un mauvais disque. Profitez du son chirurgical du studio pour ne pas laisser vos bourdes passer inaperçues comme en concert !
Vous vous apercevez peut-être au fil du processus d’enregistrement (ou de mixage) qu’un morceau fonctionne mal ou ne donne pas entièrement satisfaction et ce, sans que vous sachiez exactement pourquoi. Le mettre de côté dans le but de le remanier pour un projet ultérieur serait une grave erreur. N’en faites rien !
Exposez-le aux oreilles de vos auditeurs en l’état et gâchez immédiatement son potentiel !
CHOISISSEZ UNE MÉTHODE D’ENREGISTREMENT INADAPTÉE !
Pour ce qui est du choix de la méthode de prise de son, deux options s’offrent à vous : effectuer la prise de son de tous les musiciens au même moment, dans le même espace (un peu comme en répétition) ou enregistrer chacun des protagonistes séparément, à des moments différents.
Typiquement, un trio de jazz qui se produit tous les week-ends et fait la part belle à l’improvisation aura tendance à opter pour la première solution estimant que la connivence visuelle entre ses membres est essentielle. Leur choix est aussi guidé par le besoin de retrouver des conditions identiques à celles des concerts auxquels ils sont habitués. C’est un choix de pantouflard. Adopter cet état d’esprit revient à fouler du pied ce qui est l’essence même du rock n’roll : vivre sur la corde raide ! Si vous ne sortez jamais de votre zone de confort, vous ne progresserez pas. Soyez plus téméraire et enregistrez selon la seconde méthode ! Elle requiert une grande habitude, une rigueur extrême et oblige à se référer à un métronome (clic). Voir encadré.
ENREGISTRER AU CLIC SANS VOUS Y ÊTRE PRÉPARÉ : UNE EXPÉRIENCE INCOMPARABLE
Avoir un tempo constant est vital dans la musique électronique et dans tout autre projet incluant des boucles ou des samples. On peut cependant accepter une fluctuation involontaire légère du tempo si aucune partie musicale n’est programmée et que tout est joué… Dès lors, enregistrer au métronome n’est pas une obligation, d’autant que se référer à un son redondant, percussif et sec envoyé dans son casque pour rester dans le tempo s’apparente à un chemin de croix. Votre batteur est un poil arythmique, ne sait pas ce que c’est qu’un métronome mais vous souhaitez tenter l’expérience de le faire jouer au clic ?
Votre audace vous honore. Sans habitude de l’exercice, il vivra l’enfer. Aucune prise ne pourra être exploitée et, avec un peu de chance, son découragement sera total dès 15h, ce qui est parfait pour un apéro anticipé ! Dans le cas où vous répéteriez systématiquement au clic si bien que cette pratique serait devenue une seconde nature, n’auriez-vous pas l’impression de tricher à l’utiliser pendant l’enregistrement ? Ôtez ce qui s’apparente aux roulettes d’une bicyclette pour enfant. Lancez-vous sans filet et refusez le clic vous targuant d’avoir un métronome dans la tête.
Voici 3 raisons de refuser le clic :
1. Vous souhaitez que le tempo de vos chansons fluctue sans raison.
La raison la plus évidente pour ne pas utiliser une piste de clic est le souhait d’expérimenter le plaisir de sentir le tempo fluctuer de manière incongrue en fonction des passages. Le mieux, dans ce contexte, est d’avoir un batteur qui a une tendance naturelle à accélérer à l’approche des moments délicats.
2. Vous refusez la facilité et voulez rendre l’utilisation de certains effets ardue au mixage.
Beaucoup ne réalisent pas que certains effets sont intimement liés au tempo. Par exemple, l’écho d’un plug-in de delay sera répété à la noire ou à la croche selon le tempo paramétré dans votre logiciel. Si vous n’utilisez pas de métronome et, donc, que l’interprétation n’est pas en accord avec ce réglage, ces répétitions n’interviendront pas en rythme. L’opérateur de mixage pourra toujours essayer de paramétrer le plug-in correctement, l’effet se décalera systématiquement. Testez sa patience ! Regardez-le galérer !
3. Votre but est de rendre le montage et l’édition impossibles.
Sans référence de tempo fixe, impossible d’éditer une grille ou de remplacer un passage par un autre. Si vous aviez besoin de dupliquer le premier refrain à plusieurs endroits, c’est foutu. Oubliez les copier-coller. Sans clic, le groupe n’a probablement pas joué le premier refrain exactement au même tempo que le second. Il faudra le refaire. Compiler des parties de plusieurs prises différentes pour créer une prise parfaite ne fonctionnera pas non plus. Impossible également de boucler quoi que ce soit. Les loops/samples de votre logiciel ne fonctionneront pas. N’imaginez même pas pouvoir les redécouper jusqu’à ce qu’ils s’adaptent à votre chanson. Cependant, demandez quand même au technicien de passer ses nuits à essayer alors que vous lui avez mis une belle épine dans le pied !
Enregistrer des « maquettes » ne sert à rien !
Disons-le simplement : l’étape de maquettage est inutile. Elle consiste en la réalisation d’un enregistrement qui servirait de référence lors des futures séances en studio. Au fil du processus de pré-production, la composition a vocation à être remaniée de manière à trouver une certaine efficacité. La maquette ferait figurer la structure définitive du morceau, le juste tempo et ses arrangements définitifs. Passez-vous de cette référence et pointez-vous directement au studio les mains dans les poches !
La maquette diffère de l’enregistrement final par sa moindre qualité sonore et le peu de moyen à mettre en œuvre pour la réaliser. Considérez donc ce truc comme inécoutable. Bien souvent, l’essence de votre composition est contenue dans le premier jet. Ainsi, pour essayer de perdre l’influx et la fraîcheur de l’idée que vous aviez en tête à l’origine : ne vous référez jamais à la première maquette.
Si malgré tout, vous voulez perdre votre temps à enregistrer une maquette, considérez que le but est d’obtenir une qualité sonore parfaite et pas seulement de témoigner des options choisies pour les sonorités des différents instruments. Mettez-vous en tête que l’important n’est pas la composition ni l’interprétation mais bien d’avoir une production léchée qui fera double emploi avec l’enregistrement à venir. Quel bonheur de se perdre dans les méandres des fonctions des logiciels d’édition audionumérique ou d’essayer le nouveau plug-in à la mode quand ce n’est pas le moment !
Ne cherchant pas le son parfait à cette étape, on pourrait gagner du temps en utilisant des instruments virtuels pour la batterie, la basse ou les claviers. Enregistrer ses voix avec un micro cheap ou brancher sa guitare directement dans sa carte son pour n’utiliser que des plug-ins d’amplis virtuels est tentant mais la maquette ne sonnera alors pas mieux qu’une… maquette ! Dilapidez plutôt votre argent dans l’achat de microphones de luxe et passez une bonne semaine à trouver leur bon placement au lieu d’arranger vos compositions. Vous pourrez ainsi vous vanter d’avoir du meilleur matos que celui qui vous enregistrera et lui donner quelques conseils car il « fait genre » mais n’y connait rien.D’ailleurs, impliquez ce tocard le plus tard possible dans le processus de production et surtout pas en amont de votre entrée en studio. Il prétextera sans doute que cela lui permettrait de préparer vos sessions et de vous faire gagner un temps précieux. Ne tombez pas dans le panneau, il deviendrait envahissant. Si toutefois vous souhaitez lui envoyer des maquettes de vos morceaux, faites en sorte de ne pas avoir hiérarchisé vos dossiers de sauvegarde correctement. Utilisez quasiment les mêmes noms à rallonge pour tous les morceaux (genre « audio000485_avecshakeraudebut-04.mp3 ») de manière à l’obliger à écouter tous les fichiers avant de trouver le bon. Mieux : utiliser un format audio confidentiel, autre que le « wav » ou le « mp3 » qui ne pourra être lu que sur votre PC (le « wma » est un excellent choix). N’indiquez surtout pas le tempo précis ni la tonalité dans laquelle le morceau est joué. Laissez le technicien les deviner !
POUR DEVENIR UNE ROCK STAR, COMMENCEZ PAR EN ADOPTER L’ATTITUDE !
Être à l’heure au studio, une erreur de débutant.
C’est bien connu, Elvis n’était jamais à l’heure. Si le roi du rock n’roll savait se faire attendre, pourquoi pas vous ? Arriver à l’heure au studio est une preuve de respect qui n’apportera pas d’eau au moulin de votre réputation de rock star. Le respect, c’est à vous qu’on le doit. Laissez l’équipe du studio dans l’expectative et pointez-vous avec une bonne heure de retard (minimum). Considérez qu’en tant qu’artiste, vous n’êtes pas soumis à un quelconque planning. Ne prévenez personne de votre manœuvre dilatoire et restez injoignable : le côté inaccessible forcera l’admiration de tous. Une alternative consiste à arriver bien avant l’heure du rendez-vous. Le technicien comptait sûrement sur ses derniers instants au calme pour réaliser sereinement les ultimes préparatifs liés à votre venue. Ne lui en laissez pas l’occasion ! Si vous avez réussi à lui extirper son 06, vous pouvez même lui téléphoner la veille du premier jour d’enregistrement (vers 3 heures du matin) et lui demander d’arriver en avance pour vous aider à décharger/installer votre matériel dans le but de « gagner du temps ». Il devrait apprécier cette initiative : il aime travailler gratuitement sur son temps libre
Considérez que tout est possible au mixage, quelle que soit la qualité des prises de son !
Ne vous prenez pas trop la tête à bien exécuter vos parties. Elles peuvent être complètement fausses ou bancales. C’est le travail de l’ingé son de réparer les erreurs au mixage. Ne soyez pas trop exigeant avec vous-même. Il faut vivre avec son temps, celui d’Autotune et de Beat Detective qui font que n’importe qui peut chanter juste et jouer en place !
Le studio est le lieu idéal pour faire la fête !
Profitez de votre session d’enregistrement pour inviter des amis à passer boire une bière !
Tous seront impressionnés par les installations techniques et pourront poser de nombreuses questions à l’ingé son qui sera ravi de prendre le temps de leur répondre. Une foule entassée en régie derrière le technicien est une motivation supplémentaire pour l’interprète réalisant ses prises surtout si elle manifeste son enthousiasme en dansant, tapant du pied ou frappant énergiquement dans ses mains. Demandez donc à votre batteur de s’exercer sur ses cuisses pendant le mixage et observez les réactions de l’ingé son ! En l’absence de tables basses, vos convives pourront poser leur canette sur le bandeau de la console de mixage ou les enceintes prévues à cet effet. Soyez sympa, demandez quand même s’il y a des dessous de verre.
Ne considérez pas « technicien du son » comme un métier.
La personne en charge de votre enregistrement fait un beau métier. D’ailleurs peut-on vraiment appeler cela un métier ? Écouter de la musique pendant des heures s’apparente plus à un hobby, alors il est naturel qu’elle ne compte pas ses heures. N’hésitez pas à dépasser allègrement l’horaire initialement prévu. Quittez le studio en vous assurant que le temps de location supplémentaire ne sera pas à votre charge. Attention : certains studios facturent toutes les heures travaillées par leur personnel, y compris l’installation et le démontage ; on croit rêver ! Attention aux ingénieurs du son sans scrupules qui font perdre des matinées entières à placer des micros et régler la balance dans les casques (quand on ne vous oblige pas à accorder vos instruments). Commencez à vous inquiéter si aucune prise de son n’a été effectuée une demi-heure après votre arrivée. Montrez votre impatience et signalez clairement votre agacement. Ainsi le technicien se rend compte que vous n’êtes pas dupe et que vous voyez clair dans son petit manège qui consiste à faire perdre du temps.
La pause du déjeuner ou du dîner doit permettre, au-delà de recharger vos batteries, à l’ingé son de réaliser le montage des prises de sons que vous avez mises en boîte. Listez-lui les tâches qu’il doit accomplir pendant que vous vous restaurez et contrôlez le travail effectué à votre retour quand vous êtes frais et repu. Les ingénieurs du son ont l’habitude de ne pas faire de pauses et peuvent rester des journées entières à travailler sans boire ni manger (à la manière du chameau).
L’ÉTAT DE VOS INSTRUMENTS NE PRÉSENTE AUCUNE ESPÈCE D’IMPORTANCE.
Contrairement aux idées reçues, il est tout-à-fait possible d’arriver au studio les mains dans les poches, quel que soit l’instrument dont vous jouez. Si vous souhaitez apporter votre propre matériel, voyagez léger car les studios sont comme des supermarchés de la musique : vous y trouverez tous les accessoires possibles et imaginables, y compris les choses les plus spécifiques dont les cordes pour guitare basse à filet plat dans votre tirant préféré. Ne vous encombrez pas de pupitres, accordeurs, pédales de grosse caisse, clés de batterie et autres baguettes ; le personnel sur place vous dénichera forcément un truc qui fera l’affaire ! Si, malgré tout, vous êtes maniaque de l’anticipation, faire une liste des accessoires à ne pas oublier est déconseillé et ne fera qu’avancer l’apparition de la maladie d’Alzheimer… On ne badine pas avec sa santé !
Nous vivons une crise économique inédite et les séances en studio d’enregistrement ne sont pas données. Pourquoi engager des dépenses farfelues dans des consommables ? Les cordes rouillées de vos instruments feront la blague, surtout si vos vaccins contre le tétanos sont à jour (merci à la Sécu.). En outre, si la configuration de votre batterie comporte 8 toms, 2 grosses caisses, 2 caisses claires et une timbales (parce que c’est la base), acheter des peaux neuves vous coûterait un bras. Et puis, vous imaginez le temps qu’il faudrait pour les installer et les accorder sachant qu’il y a deux peaux par fût… C’est inenvisageable ! Au garage, personne ne s’est plaint du réglage que vous n’avez pas touché depuis 3 ans. Je ne vois pas ce que l’ingénieur du son trouverait à y redire.
N’imprimez pas les paroles de vos chansons ; faites plutôt travailler votre mémoire. Au pire, gribouillez-les à l’arrache sur un coin de nappe mais n’en donnez, en aucun cas, un exemplaire au technicien qui, en plus de pouvoir suivre, pourrait pinailler à propos de votre anglais approximatif. Si ce Shakespeare de chez Leader Price se fend d’une remarque à ce sujet, rétorquez lui que votre façon d’écrire fait plus rock n’roll !
Et voilà ! Si vous suivez à la lettre ces quelques recommandations simples, l’issue de votre session d’enregistrement est garantie : l’échec ! Poussez un peu le bouchon et vous aboutirez même au split de votre groupe ce qui vous permettra d’entamer une magnifique carrière solo à la Ringo Starr…